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- Écrit par Didier PENNEQUIN
Près de trente formations en showcase ou en concert représentant plus d'une centaine de musiciens (et musiciennes !), vingt agents et producteurs, nationaux et internationaux, une quinzaine de festivals et salles de jazz, trente-cinq journalistes et plus d'un millier de spectateurs, le tout sur un week-end : la 1ère édition de "Jammin' Juan", émanation du festival "Jazz à Juan", organisée par l'Office du tourisme d'Antibes/Juan-les-Pins, a prouvé son utilité d'entrée de jeu.
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- Écrit par Didier PENNEQUIN
Le festival Jazz sur Seine et la nouvelle salle de l'ouest parisien, La Seine Musicale, sont autant d'éléments qui pourraient ancrer le fleuve dans l'histoire contemporaine du jazz. Un peu comme son cousin américain le Mississippi !
Avec Jazz sur Seine (du 13 au 28 octobre), les clubs de jazz de Paris et de la région Ile-de-France font leur festival.
Pour cette 6è édition, pas moins de 180 concerts (soit 30 de plus que lors de l'édition 2016) dans 25 clubs et 450 musiciens mobilisés ! Un record ! Avec au programme des pointures du jazz américain et une grande partie de la fine fleur du jazz français actuel.
Dans la première catégorie, plusieurs événements majeurs. D'abord le trio composé de Danilo Perez (piano), John Patitucci (contrebasse) et Brian Blade (New Morning - 18 oct). Pourquoi ? Parce que depuis plus de 15 ans, ils accompagnent le cultissime saxophoniste Wayne Shorter. C'est dire l'extraordinaire qualité collective qui se dégage de ces musiciens et leur fantastique homogénéité musicale. Plus qu'une carte de visite, un trio de légende !
Ensuite, le trompettiste Wallace Roney (New Morning - 17 oct.) et le saxophoniste Steve Coleman (en résidence à La Petite Halle à partir du 6 oct.). Le premier fut un temps considéré comme le digne héritier de Miles Davis. Quant au second, depuis plus de deux décennies, il multiplie les expériences et les concepts musicaux originaux aux commandes de formations à géométrie variable.
De nombreux claviéristes sont également programmés : Tigran Hamasyan (La Seine Musicale - 14), le vétéran Lucky Peterson, dans un hommage à Jimmy Smith (Duc des Lombards - 15 & 16), Aaron Goldberg (Sunside - 13 au 15), ou encore Christian Sands, découvert au sein du grand orchestre et du trio du contrebassiste Christian McBride (Duc des Lombards - 19 & 20). Autre découverte, le EJ Strickland Quintet (Duc des Lombards - 26), conduit par le batteur éponyme Enoch Jamal, (ex-Wynton Marsalis, Cassandra Wilson) dans lequel figure son frère jumeau, Marcus (saxes), lui aussi entendu récemment dans le groupe de McBride.
Pour les artistes français, coup de projecteur notamment sur l'altiste Pierrick Pedron (Duc des Lombards - 23 au 25), avec à la batterie, le new-yorkais Greg Hutchinson, qui proposera la musique de son dernier CD, "Unknown" (Crescendo/Caroline), et le pianiste Fred Nardin (Duc des Lombards - 13), prix Django Reinhardt 2016 de l'Académie du jazz et cofondateur de l'Amazing Keystone Big Band, qui présentera son nouvel opus, "Opening" (Jazz Family/Socadisc), en compagnie de Or Bareket (contrebasse) et Leon Parker (batterie). Le même Or Bareket qui sera par la suite à la tête de son propre 4tet (Duc des Lombards - 27).
Enfin, une place importante est laissée aux chanteuses qui, depuis de nombreuses années, sont les locomotives qui drainent un public nouveau vers le jazz : Manu Le Prince (New Morning - 26), pour son nouveau projet orienté vers le jazz, "In A Latin Mood" (Plaza Mayor/Sergent Major), la jeune australienne Sarah McKenzie (New Morning - 14) et Sarah Lenka dans son hommage à Bessie Smith (Sunset - 20 & 21).
La Seine Musicale
Nouvelle espace musical installé sur l'île Seguin qui fut, des décennies durant, uniquement dédiée aux usines Renault à Boulogne-Billancourt, La Seine Musicale, qui a déjà accueilli au printemps le trio Ponty/Lagrène/ Eastwood et Herbie Hancock, récidive avec une programmation en novembre des plus alléchantes.
Sont ainsi attendus, un duo inattendu dans une formule dépouillée pour un jazz de chambre et acoustique, Richard Galliano (accordéon) et l'immense référence historique de la contrebasse jazz, Ron Carter (1er nov.), le retour en solo au piano acoustique autour de standards de la pop des années 1960 notamment, du Norvégien Bugge Wesseltoft (8) , avant un duo de pianistes, protagonistes du latin jazz et de la musique de Cuba d'où ils sont originaires, le vétéran Chucho Valdés, 76 ans, et son fils spirituel, Gonzalo Rubalcaba (20).
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Un nouveau petit génie - Mark Guiliana - et deux vétérans - Daniel Humair et Aldo Romano - rappellent l'importance et la place de la batterie dans le jazz vivant actuel. A un moment où sont célébrés les 100 ans de la naissance d'un des maîtres batteurs de big bands : Buddy Rich.
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L'école française de jazz est particulièrement vivante et active. Et diverse dans ses courants. Entre hommage direct - André Villéger - clin d'oeil - Sylvain Rifflet - aventuriers et explorateurs - Pierrick Pedron, Laurent Coq et Fred Nardin. Le choix est large.
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- Écrit par Didier PENNEQUIN
Qu'ont en commun Foley McCreary, Kenny Garrett et Darryl Jones ? Pour les deux premiers, respectivement bassiste électrique et saxophoniste, d'avoir été LES derniers accompagnateurs de Miles Davis. Pour le troisième, également bassiste, d'avoir travaillé avec ce dernier dans les années 1980, avant de rejoindre les Rolling Stones en 1993 au départ de Bill Wyman.